Maligny

Histoire

L' église paroissiale

Ce qui reste de l'ancien château féodal et l'église paroissiale mérite un certain respect, en souvenir de nos ancêtres, en raison des multiples événements dont ils ont été les témoins pendant plusieurs siècles.

Il ne reste rien de l'église primitive dont une bulle du pape Alexandre III, de l'an 1080, nous apprend qu'elle appartenait à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre. Elle fut détruite complètement au cours de la Guerre de Cent Ans, finalement en 1433.

La fin du XVe siècle vit la renaissance du village anéanti et l'édification d'une nouvelle église. Le 2 mars 1496 eurent lieu la consécration sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption et la bénédiction du grand autel, par l'évêque de Brou, suffragant de l'évêque-duc de Langres, assisté de Laurent Bédaillot, curé de Maligny. Les témoins pour la paroisse furent Jean Dupas jeune, Jean Mathé, marguilliers, Colas Mathé, Pierre Recou, et plusieurs autres.

L'église forme une paroisse curiale, doyenné de 1803 a 1825, époque où elle a dû céder cet honneur à l'église de Ligny-le-Chatel.

De sa reconstruction, il ne nous reste que l'abside, encadrée de deux chapelles latérales s'ouvrant sur le choeur, donnant tout lieu de supposer que des bas-côtés s'étendaient autrefois de chaque côté de la nef jusqu'au XVIIe siècle où on en a substitué une moderne.

La tour du clocher, XVe siècle, avait perdu ses deux cloches en 1793, enlevées par les révolutionnaires. Elles furent remplacées au siècle suivant, accompagnées d'une horloge communale. Voici leurs inscriptions :