Maligny
Histoire
Agitation révolutionnaire En mars 1793, eut lieu l'appel des volontaires pour défendre la Patrie en danger. Un seul se présenta, Théodore Boucheron, qui fit toutes les guerres de la Révolution et de l'Empire et qui rentra à Maligny avec le surnom de " Dragon " et la croix de la Légion d'Honneur. Ce fut la première et la seule croix d'honneur donnée à un enfant de Maligny sur les champs de bataille. L'élan patriotique manquait à Maligny et pour fournir les quinze volontaires demandés, on dut tirer au sort pour trouver les quatorze manquants. Un comité de surveillance fut crée en 1793. Il voulut singer le Comité du Salut public de Paris et on dut le rappeler à l'ordre, lui enjoignant de " se renfermer dans les bornes de sa mission, qui était de surveiller les étrangers ». Le 10 août 1793, on brûla sur la place publique tous les titres de féodalité qui avaient dû être remis par le régisseur Rabé et le notaire Boucheron, en présence des députés des communes de ViIly, Lignorolles, Beine et La Chapelle-Vaupelteigne. Le 23 novembre 1793, on descendit les 2 cloches du clocher qui furent transportées à Saint-Florentin pour être employées à faire des canons; et l'administration municipale fit enlever toutes les pierres tombales du cimetière, lui retirant un grand intérêt historique. En mai 1794, il fut érigé un autel de la Patrie portant l'inscription " le citoyen naît, vit et meurt pour la Patrie ", suivant décret de l'Assemblée législative du 26 juin 1792. Cet autel fut élevé dans l'angle aigu formé par la route de Tonnerre et le Chemin de Baccarat à l'endroit occupé actuellement par le transformateur électrique. Le climat environnant fut désigné sous le nom de " La Patrie " . |